"I thought I would begin by offering a few reflections about equanimity or upekkhā. This is one of the most significant psychological, emotional qualities talked about in the Buddhist tradition. However, because we commonly translate the word upekkhā in English as ‘equanimity’, it can easily be overlooked or seen as something a bit insignificant, not so practical or even heartwarming, as the word ‘equanimity’ in English can easily mean ‘indifference’, not really caring – it can be taken to be a switched-off, disconnected and somewhat numb attitude towards things."

Based on a talk given at Amaravati – 26-4-2020

Ce livre décrit un ensemble d’outils et de techniques de méditation pour débutants. Ces enseignements proviennent d’une série de six semaines de cours donnés en 2002 à Mendocino en Californie.

Ces leçons décrivent des techniques de méditation bouddhistes. Les idées et principes de la pratique de la méditation qui y sont expliqués sont bien sûr d’origine bouddhiste, mais ces instructions ne s’adressent pas uniquement aux bouddhistes. Les leçons fournissent des outils et des techniques simples qui peuvent aider tout un chacun à rendre sa vie plus paisible, à améliorer un peu sa compréhension de soi et des autres et à vivre plus harmonieusement dans le monde.

Il y a un certain nombre de thèmes qui sont très familiers à ceux qui pratiquent la méditation bouddhiste : « l’attention à la respiration » où l’on porte l’attention sur le rythme de la respiration ; la « méditation en marchant » qui se base sur la sensation des pas lorsqu’on va et vient sur un sentier de méditation ; la répétition intérieure d’un mantra tel que « Bud-dho » — ce sont tous des moyens qui aident à retenir l’attention dans le moment présent, à l’ancrer dans la réalité de l’instant.

En plus de ces méthodes bien connues, il y en a beaucoup d’autres qui ont une fonction similaire. L’une de cellesci est connue sous le nom de « l’écoute intérieure » ou « méditation sur le son intérieur » ou, en sanskrit, « nada yoga ». Ces termes se réfèrent tous au fait de prêter attention à ce que l’on appelle « le son du silence » ou « le son du nada ». « Nada » est le mot sanscrit qui veut dire « son », et 10 aussi le mot espagnol qui signifie « rien » — une coïncidence intéressante et cependant très significative.

Au cours des dernières années, j'ai dirigé des retraites résidentielles spécifiquement sur le thème de la coproduction conditionnée à au moins cinq reprises – à Amaravati au Royaume- Uni, à Mae Rim, en Thaïlande, et avec Le Refuge, au Monastère de Ségriès, dans le sud de la France. Divers aspects de ce thème riche et essentiel de l'enseignement bouddhique ont été abordés en ces différentes occasions, selon les intérêts et les besoins des différentes communautés.

Le livret intitulé « Just One More… » – Appreciative Joy: Jealousy, Selfish Desire and the Buddha’s Teaching on the Cycles of Addiction était basé sur le contenu de l'un de ces événements, une retraite de dix jours tenue à Amaravati en juillet 2013. La majeure partie de la matière rassemblée dans le présent ouvrage a été présentée lors d'une retraite en Provence, en avril 2018 ; le reste provient des retraites de Mae Rim de 2016-18.

Le sujet de la coproduction conditionnée est intrinsèquement riche et varié, subtil et multidimensionnel [...].

Il y a déjà eu de nombreuses études érudites et pertinentes sur le sujet publiées en anglais, telles que Dependent Origination – The Buddha’s Law of Conditionality par le Ven. P.A. Payutto; la collection de cinq chapitres sur le thème du livre d'Ajahn Sumedho The Way It Is ; le livre d'Ajahn Buddhadāsa Under the Bodhi Tree: Buddha's Original Vision of Dependent Co-arising, ainsi que bien d'autres. L'intention de ce présent volume, tout en reconnaissant le réservoir déjà conséquent de perspectives disponibles, est de se concentrer sur les moyens pratiques de comprendre et d'appliquer les principes de la coproduction conditionnée afin de favoriser la libération du cœur, des cycles d'attitude et de comportement addictifs et destructeurs. L'accent sera mis en particulier, sur les points de sortie de cette « Roue du Devenir » (bhavacakka), ce processus cyclique où l'esprit se sent emprisonné dans le cycle habituel de promesse, de gratification et de déception.

The theme for this Dhamma talk is ‘My way or the Middle Way?’ As people might recognize, the title was borrowed from the famous Frank Sinatra song, written by Paul Anka, ‘My Way’, which is the supreme anthem of self-confidence:

Through it all, when there was doubt, I ate it up and spit it out. I faced it all and I stood tall, And did it my way!’

Confidence is definitely a part of the Buddhist path; having faith, having confidence and resolution, these are all aspects of it. But any of us who have spent much time in life trying to follow that voice of self-assurance, of, ‘Even though there is resistance and it is difficult, I’m just going to keep pushing. I will do it my way.’ Or when we are living in a community, or we are in a role of leadership, if we adopt the attitude of, ‘My way or the highway. Either you do it the way I want or you’re on your bike, you are kicked out’ – that leads to stress and difficulty and conflict. Reflecting on this theme, ‘My way or the Middle Way’, there are certainly beneficial aspects to the quality of self-confidence, self-assurance and resolution, but if that is out of balance, if that is wrapped up in self-view and selfcentred thinking, then necessarily the results are going to be painful. You might get what you want but then there might be a lot of wreckage as well, considerable damage created along the way. Probably most of us have had some situations in life where we have come to the conclusion, ‘Well, I got what I wanted, but was it really worth it?’ or ‘I didn’t realize it was going to be like this.’ Or ‘I thought this was going to make me happier. I got what I wanted but ugh!’

In terms of this theme and what would be useful for us to look at, I feel that it is good to consider the way that we work in life – how we relate to doing, to acting, to choosing, how intentions and actions work together. When we use the kind of confidence expressed by Frank Sinatra, ‘I am going to do it my way!’ if we take that approach in life and we act from a place of self-assertion and we just keep pushing – whether this is with our occupation, or working with our family, or working with the rest of the traffic on the road – if we have that kind of contentious attitude, ‘I am going to make this happen,’ since that is wrapped up with self-view, then any kind of work becomes exhausting. Even when we are working with our minds in the meditation hall, thinking, ‘I am going to get jhāna. I am going to make the Breakthrough, it’s Stream Entry or bust!’ This is a guaranteed way to create suffering. Even the work of training our mind to be peaceful can be stressful and exhausting if that work is based on self-view.